Contexte : Un bien appartenait en indivision
à deux ex-époux est mis en vente. L’auteur d’une offre d’achat a
sollicité la réalisation forcée de la vente en l’absence de signature de
l’acte authentique. L’ex-époux s’y est opposé arguant qu’il n’avait pas
accepté l’offre.
Apport
de l’arrêt : La haute juridiction a jugé que l’offre a bien été
acceptée par tous les vendeurs coïndivisaires et que la vente est
parfaite dès lors que la lettre officielle de l’avocat de l’ex-époux
informait son confrère, avocat de l’ex-épouse, de l’accord de son client
pour la vente du bien au prix proposé par l’offrant.
A la lettre était annexée copie de l’offre d’achat signée par son client avec mention « bon pour accord ».
A la lettre était annexée copie de l’offre d’achat signée par son client avec mention « bon pour accord ».
(Cour de cassation, 3e chambre civile 9 mai 2012, n°11-15.161 Gonzalez c/ Luciani)