Rechercher dans ce blog

vendredi 13 décembre 2013

Préemption – Le certificat d'urbanisme peut faire obstacle à l’exercice du droit de préemption

Préemption et certificat d'urbanisme
 
L'article R. 410-15 dispose que « le certificat d'urbanisme indique si le bien est situé ou non à l'intérieur du périmètre d'un des droits de préemption définis par le code de l'urbanisme ».
 
Selon l'article L. 410-1 « lorsqu'une demande d'autorisation ou une déclaration préalable est déposée dans le délai de dix-huit mois à compter de la délivrance d'un certificat d'urbanisme, […] les limitations administratives au droit de propriété tels qu'ils existaient à la date du certificat ne peuvent être remis en cause à l'exception des dispositions qui ont pour objet la préservation de la sécurité ou de la salubrité publique ».
 
 Le ministère de l’égalité des territoires et du logement a précisé que le droit de préemption urbain constitue de fait une limitation administrative au droit de propriété (conseil d'état, 21 mai 2008 n° 296156).
 
Il en déduit que « si le droit de préemption est instauré postérieurement à la délivrance d'un certificat d'urbanisme sur un terrain, il ne peut pas être appliqué en cas de vente dudit terrain pendant la durée de validité du certificat d'urbanisme. »
 
Source : Rép. min. n° 03713, JO Sénat Q, 12 septembre 2013, p. 2644